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Durant l’automne 2018, la Ville de Bruxelles a proposé au public de (re)découvrir la capitale belge à travers un parcours de près de quatre kilomètres de long, mettant en lumière le travail de pas moins de trente artistes bruxellois. Pour l’occasion, ces derniers ont été confrontés au défi suivant : transformer un mannequin d’étalage en œuvre d’art. Invitée à participer à l’événement, Patou Saint Germain a exposé un projet qui a rapidement séduit ses organisateurs : la rencontre de l’infiniment beau. Durant un mois, les curieux ont ainsi pour admirer le « Beau Universel » de la styliste ixelloise, devant la Gare Centrale de Bruxelles.
Inspirée par le constat selon lequel la poupée Barbie a de tous temps constitué l’incarnation de la beauté – quelle qu’elle soit –, Patou Saint Germain a décidé de créer sa propre Barbie des temps modernes, gracieusement vêtue d’un ensemble qui reflète la rencontre entre diverses inspirations ethniques. Le fait qu’elle ait choisi de travailler de la corde tannée par la lumière pour habiller son mannequin est par ailleurs porteur de sens : alors que le fil symbolise l’infinité, la teinte du cordage indique le passage du temps et la continuité entre l’ancien et le nouveau.
En outre, la réalisation de la tenue a posé un certain nombre de défis techniques à la styliste. En effet, il a fallu d’une part penser la création de façon à ce qu’elle vieillisse bien, et d’autre part défier les lois de la gravité pour que le chapeau surmonté d’un large plateau circulaire soit efficacement stabilisé.
Au terme de l’événement, l’oeuvre d’art a été vendue aux enchères au profit d’une association caritative bruxelloise, United Fund for Belgium : l’opportunité pour Patou Saint Germain de venir en aide, à sa manière et du mieux qu’elle peut, à ceux qui en ont besoin.
Que ce soit par l’usage de la corde – un matériau qu’elle affectionne tout particulièrement (elle s’en est d’ailleurs largement servi pour décorer l’intérieur de sa boutique à Saint-Gilles) –, la mise en valeur de la féminité du modèle, ou encore la rencontre entre diverses influences culturelles dans le vêtement… l’oeuvre porte incontestablement la griffe de sa créatrice.