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Le lancement d’une toute nouvelle collection par Patou Saint Germain et la récente élection de Laurent Gerbaud au titre de chocolatier bruxellois de l’année par le guide gastronomique Gault & Millau est l’occasion pour nous de revenir sur leur inspirante collaboration. Débutée en 2015 à l’occasion de la seconde édition du Salon du Chocolat à Bruxelles, elle a mené à l’élaboration de six magnifiques tenues mêlant l’inventivité et le savoir-faire des deux créateurs.
À chaque édition, le défilé de robes en chocolat est l’un des moments forts du Salon. Les confections qui y sont dévoilées sont le résultat d’une collaboration étroite entre stylistes et chocolatiers. Pour les uns comme les autres, l’événement est une porte ouverte à la création et une belle occasion de faire converger deux univers artistiques qui ont rarement l’opportunité de se rencontrer.
C’est ainsi qu’en 2015, Patou Saint Germain conçoit avec l’aide de Laurent Gerbaud une superbe robe longue dos nu, ornée par près de 700 mendiants. Apportant au vêtement un effet cuirassé, les palets de chocolat offrent également un subtil jeu de couleurs et de reflets à chaque mouvement du mannequin. Arborée par la journaliste et présentatrice belge Audrey Leunens lors du défilé d’inauguration, la robe se démarque par son élégance et sa sobriété.
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Patou Saint Germain x Laurent Gerbaud
2e édition du Salon du Chocolat à Bruxelles (2015)
Quatre ans plus tard, en février 2019, le duo propose deux sublimes créations inspirées par la thématique des origines. Une veste en faux cuir asymétrique et un pantalon effet sarouel ajusté pour lui, un bustier et une jupe parapluie en satin de coton pour elle. Sur les deux tenues, les finitions en chocolat suggèrent les alvéoles que créent les abeilles pour stocker leur miel. Avec leurs imposantes ailes symbolisant l’envol, ces Adam et Eve d’un soir ont incontestablement marqué les esprits des spectateurs et des médias.
Patou Saint Germain x Laurent Gerbaud, 6e édition du Salon du Chocolat à Bruxelles (2019)
Bien évidemment, l’élaboration des robes ne va pas sans poser un certain nombre de défis techniques à leurs créateurs, notamment lorsqu’il s’agit d’intégrer le poids des chocolats aux tenues. Pour Patou Saint Germain, ce challenge se double par ailleurs d’une autre préoccupation essentielle. En effet, à une époque où le gaspillage est malheureusement trop fréquent, elle se fait un point d’honneur à créer sans gaspiller. Aussi, les vêtements sont pensés pour pouvoir être portés indépendamment des ajouts en chocolat, et ceux-ci sont réalisés de manière à pouvoir être facilement récupérés et consommés sans encombre.
J’ai pensé à plein d’astuces pour que le chocolat puisse être récupéré de façon à ce qu’on puisse le distribuer entre nous, entre amis, ou à des nécessiteux via des organismes : oui nous faisons des choses festives, mais en restant connectés à la réalité.
Interrogée au sujet de ses participations au Salon du Chocolat, Patou Saint Germain dresse un bilan plus que positif de cette expérience :
Jusqu’à la dernière minute, ce n’était pas de tout repos ! Mais c’était une belle émulation et de chouettes moments à chaque fois. C’était de belles émotions, de beaux échanges, de belles rencontres…
Pour notre plus grand plaisir, c’est volontiers qu’elle y participerait à nouveau !
Patou Saint Germain x Laurent Gerbaud – 3e édition du Salon du Chocolat à Bruxelles (2016)
Bustier et jupe en satin de coton avec des petits biais d’élastiques transparents pour accrocher les mendiants. La jupe corolle et les élastiques transparents se rapprochent des formes de pots en verre et nous rappellent l’univers des anciennes confiseries.
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Patou Saint Germain x Laurent Gerbaud – 4e édition du Salon du Chocolat à Bruxelles (2017)
Bustier à rabat et à basques. Jupe avec découpes de type parapluie. La qualité de taffetas rouge bordeaux orné de médaillons en barres de chocolat nous plonge dans un univers japonais.
Patou Saint Germain x Laurent Gerbaud – 5e édition du Salon du Chocolat à Bruxelles (2018)
La Calamity Jane des temps modernes, avec ses ceintures de munitions chargées de cœurs en chocolat rouges montés sur des bâtonnets de sucettes. Le bustier et la jupe ouverte sur un legging sont en jean. Des guêtres lacées en faux cuir brun viennent parfaire la tenue.